Quel permis faut-il pour un bateau à voile ?

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L’attrait de la mer, la possibilité d’explorer des eaux inconnues et le désir de liberté font partie des nombreuses raisons qui motivent les personnes passionnées par l’univers du nautisme. Particulièrement, le bateau à voile, symbole d’évasion, est un type de navigation très appréciée pour ses aspects écologiques mais aussi pour son caractère unique en termes de sensations ressenties. Toutefois, naviguer n’est pas une activité à prendre à la légère. Il faut notamment se renseigner sur les exigences réglementaires autour du permis de plaisance, requis ou non, pour conduire un voilier.

Le permis, nécessaire ou facultatif pour un voilier ?

Pour mieux comprendre si un permis est nécessaire pour piloter un voilier, il faut se référer aux règles en vigueur dans le pays où on envisage de naviguer. En France par exemple, l’utilisation de ce type de bateau ne nécessite pas systématiquement un permis, contrairement à d’autres types de navires plus puissants. Effectivement, le permis n’est obligatoire que pour les bateaux dont la puissance du moteur est supérieure à 4,5 kilowatts, soit environ 6 chevaux-vapeur. Donc, si vous souhaitez simplement explorer le littoral breton en louant un voilier ayant un moteur de faible puissance, vous n’avez pas à obtenir un permis.

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Types de permis pour bateau à moteur

Pour les voiliers dont le moteur est plus puissant que la limite autorisée sans permis, deux types de permis peuvent être envisagés :

  •  Permis plaisance option eaux intérieures : Ce permis autorise la conduite de bateaux à moteur sur les lacs et rivières, quel que soit le type de navigation (fluvial ou lacustre), dès lors que le moteur a une puissance supérieure à 4,5 kW.
  •  Permis plaisance option côtière : Celui-ci donne le droit de naviguer en mer, dans la limite de 6 milles d’un abri, avec un bateau à moteur ayant une puissance supérieure à 4,5 kW.

Obtenir son permis : passage par une école

Même si votre voilier ne requiert pas de permis, il peut être intéressant d’en avoir un pour acquérir une meilleure connaissance maritime et renforcer sa sécurité en mer. Pour ce faire, une formation doit être suivie dans une école agréée par l’état. Cette formation se base en grande partie sur des règles de sécurité et de signalisation à respecter, mais aussi sur la connaissance des éléments naturels en mer (conditions météorologiques, courants marins…). Il faut savoir que le passage du permis est divisé en deux épreuves : une partie théorique lors de laquelle les acquis sont vérifiés par QCM, puis une validation pratique au terme de laquelle l’examinateur atteste de votre aptitude à naviguer seul. Le choix de l’école est donc primordial dans la réussite de cette expérience.

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L’option extension hauturière

En plus des permis option côtière et eaux intérieures, il existe également une extension hauturière. Cette extension s’ajoute au permis plaisance option côtière et permet de prendre la mer sans aucune limitation de distance avec un voilier muni d’un moteur puissant. Comme pour les autres permis cités précédemment, l’obtention de l’extension hauturière nécessite de suivre une formation spécifique. La différence avec le permis côtière réside principalement dans l’apprentissage de la navigation au large, incluant la gestion des situations d’urgence en mer lointaine, la maîtrise de la navigation astronomique ou encore l’utilisation sophistiquée des instruments de navigation modernes.