Jérusalem est la capitale d’Israël. Elle dispose d’une population de plus de 950 000 habitants selon le dernier recensement. Cosmopolite, cette ville accueille plusieurs religions et différents groupes socio-économiques. Malgré sa laïcité, l’économie à Jérusalem se fonde sur une seule devise. Quelle la monnaie alors à Jérusalem ? Éléments de réponses.
Plan de l'article
Autrefois était la livre sterling (GBP)
La livre sterling (GBP) était la monnaie utilisée à Jérusalem durant le mandat britannique d’Israël. Appelée pound sterling en anglais, elle servait d’échange durant les transactions. Les billets retrouvés dans cette monnaie sont ceux de 5, 10, 20, 50 et 100. Les billets de 1 Livre sont rarement imprimés. On retrouve en circulation des 1, 2, 5, 10, 20 et 50 pence. Pour changer les devises, il était préférable de le faire dans un bureau de change. Cependant, depuis 1980, la livre sterling (GBP) a été remplacée par le Shekel (ISL). Elle est la monnaie officiellement reconnue et utilisée Jérusalem, dans l’Etat d’Israël et sur tous les territoires palestiniens.
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Le Shekel (ISL) : monnaie actuelle
Le Shekel ou le Nouveau Shekel Israélien compte 100 agorot. Cette monnaie existe sous forme de billets de banque et de pièces. En effet, les billets en circulation sont de 20, 50, 100 et 200 shekels. Les pièces quant à elles sont de 1, 5 et 10 shekels. On distingue également 5, 10 et 50 agorot. Que savoir alors du change, des retraits en espèces et des divers achats en Shekels ?
Le change
A Jérusalem en particulier et Israël en général, le montant à importer sous forme de carte de crédit et obligations ou de travellers checks est limité. En effet, la conversion des devises est rendue possible à plusieurs endroits. Parmi ceux-là figurent l’aéroport, les bureaux de poste, les banques, les bureaux de change autorisés et aussi les hôtels. Cependant, les étrangers sont tenus de présenter leur passeport avant de changer des travellers checks. Par ailleurs, il faut préciser que la valeur des devises varie selon l’établissement choisi. Quoi qu’il en soit, il est préférable de conserver quelques dollars US. L’accès à certains sites touristiques à Jérusalem est possible sur paiement dans cette monnaie.
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Les retraits
Certaines banques à Jérusalem acceptent les retraits à partir des cartes de crédit internationales. Si vous en disposez, il suffira alors de vous rendre dans un distributeur de billets pour retirer des shekels.
Les achats
Plusieurs devises sont acceptées durant les achats de marchandises à Jérusalem. Ces dernières sont toutefois à changer. Parmi ces monnaies, on a les euros, les dollars australiens, les yens japonais, les couronnes danoises, les livres sterling et les rands sud-africains.
Pour être exempt de la TVA, plusieurs conditions sont à respecter par les touristes après achat des marchandises. Par exemple, les biens achetés doivent être obligatoirement emballés dans un sac fermé. Des reçus seront par la suite présentés au comptoir MILGAM pour validation.
L’utilisation des devises étrangères à Jérusalem
À Jérusalem, il est possible d’utiliser certaines devises étrangères pour effectuer des transactions. Cela peut s’avérer pratique pour les touristes ou les visiteurs qui n’ont pas eu l’occasion de changer leur argent en shekels israéliens.
Parmi ces devises acceptées figurent principalement l’euro et le dollar américain, deux monnaies fortement utilisées dans le monde entier. La plupart des hôtels, restaurants et boutiques touristiques acceptent ces devises et appliquent un taux de change en fonction du cours actuel.
Toutefois, vous devez noter que la conversion directe vers une devise étrangère peut entraîner des frais supplémentaires et un taux de change défavorable. Il est donc recommandé aux visiteurs d’échanger leur argent contre des shekels auprès d’une banque ou d’un bureau de change agréé afin d’éviter toute perte financière inutile.
Certains commerçants peuvent refuser les paiements en devise étrangère si vous ne possédez pas exactement le montant requis ou si la somme est trop importante. Il est donc préférable d’avoir toujours quelques shekels sur soi pour parer à ce genre de situations.
Lorsqu’il s’agit du secteur du tourisme où les transactions internationales sont fréquentes, certains lieux très visités proposent aussi la possibilité de payer par carte bancaire internationale telle que Visa ou MasterCard. Vous devez vous assurer d’avoir une alternative en cas de problème technique.
L’utilisation des devises étrangères à Jérusalem peut être pratique pour les visiteurs qui n’ont pas eu l’occasion de changer leur argent en shekels. Vous devez noter que le taux de change appliqué peut ne pas être avantageux et entraîner des frais supplémentaires. Il est donc recommandé d’échanger son argent préalablement ou d’utiliser une carte bancaire internationale reconnue lorsque cela est possible.
L’impact économique du statut de Jérusalem sur sa monnaie
Le statut de Jérusalem en tant que ville disputée a un impact significatif sur sa monnaie, le shekel. Les tensions politiques et religieuses qui entourent la ville ont des répercussions directement perceptibles dans l’économie locale.
L’une des conséquences majeures est la volatilité du taux de change du shekel par rapport aux autres devises internationales. Les investisseurs et les opérateurs financiers sont souvent prudents lorsqu’il s’agit d’investir ou de spéculer sur le shekel, en raison des incertitudes liées au conflit territorial autour de Jérusalem.
Les fluctuations fréquentes du taux de change rendent difficile la prévision des bénéfices et des pertes pour les entreprises qui font des affaires à Jérusalem. De plus, les entreprises étrangères peuvent être réticentes à investir dans la ville en raison de l’instabilité politique qui y règne.
En fin de compte, le statut de Jérusalem a un impact économique significatif, notamment en ce qui concerne sa monnaie et l’investissement étranger. La résolution du conflit territorial pourrait contribuer à stabiliser l’économie et à attirer davantage d’investisseurs dans la ville.