Safari en Tanzanie : économisez au maximum sur votre aventure africaine

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Qui n’a jamais rêvé de contempler les immenses plaines du Serengeti ou de plonger son regard dans le cratère du Ngorongoro ? Un safari en Tanzanie fait partie de ces expériences qui marquent une vie. Le hic ? Le portefeuille risque d’en prendre un sacré coup ! Pas de panique, on peut découvrir ces merveilles sans se ruiner. Quelques astuces bien senties vous permettront de réduire la facture tout en gardant l’essentiel : des souvenirs plein la tête.

Comprendre le budget nécessaire pour un safari en Tanzanie

Parlons peu, parlons chiffres. Le budget global d’un safari tanzanien varie énormément selon vos exigences. En mode économique ? Comptez 150 à 250 € quotidiens par personne. Pour un safari standard, la note grimpe : 300-500 € par jour. Et si vous cherchez le luxe, préparez-vous à débourser entre 600 et 1200 € pour chaque journée d’aventure.

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Organiser le meilleur safari en Tanzanie exige de décortiquer tous les postes de dépenses. L’addition comprend les entrées des parcs (Parc National du Serengeti, Cratère du Ngorongoro, Parc de Tarangire… parfois jusqu’à 100 € par jour !), la location du 4×4 avec guide, l’hébergement et les repas. Pour un circuit privé de 6 nuits dans le nord du pays, n’espérez pas vous en tirer à moins de 3500-4000 € par tête.

Côté transports internationaux, il faudra aussi mettre la main à la poche. Le vol international vous coûtera dans les 600 à 1200 € aller-retour depuis l’Europe. Vous atterrirez soit à l’aéroport du Kilimandjaro, soit à celui de Dar es Salaam — vos premiers pas sur le sol tanzanien.

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Choisir stratégiquement la période de votre voyage

C’est bien connu, en voyage, le timing est tout ! La saisonnalité influence considérablement les tarifs. Vous voulez faire des économies ? Filez en Tanzanie pendant la basse saison : d’avril à juin ou en novembre. Les établissements cassent alors leurs prix jusqu’à moitié pour attirer du monde.

Les mois d’avril et mai représentent véritablement les périodes les moins chères pour s’offrir un safari. Certes, c’est la grande saison des pluies, mais quel plaisir de profiter des parcs quasi déserts! Vous observerez les animaux dans une intimité rare, loin de la cohue estivale où les 4×4 se bousculent parfois autour d’un lion.

Autre option intéressante : la petite saison sèche de janvier-février. Moins prisée que la haute saison (juin-octobre), elle offre un bon compromis entre prix raisonnables et météo favorable. Les animaux sont au rendez-vous, votre porte-monnaie vous dira merci !

Optimiser vos choix d’hébergement et de transport

L’hébergement ? Un vrai casse-tête budgétaire ! Une nuit en lodge ou sous tente permanente vous coûtera minimum 180-200 $ par adulte. Malin comme un singe, logez plutôt en périphérie des parcs. Par exemple, les établissements autour de Karatu, près du Ngorongoro, échappent aux taxes supplémentaires imposées à l’intérieur des réserves.

Un truc de pro ? Le safari en groupe. En partageant véhicule et guide avec d’autres voyageurs, vous divisez considérablement les frais. Et contrairement aux idées reçues, l’observation des animaux n’en pâtit pas. Au contraire ! L’ambiance devient souvent plus sympa, avec des « oh » et des « ah » échangés à chaque découverte. Plus le groupe s’étoffe, plus votre facture personnelle s’allège.

Pour vos déplacements locaux, sortez des sentiers battus. Motos-taxis et dala-dala (ces minibus colorés toujours bondés) vous dépanneront pour quelques shillings sur les courts trajets. Réserver vos transferts longue distance bien en avance ou opter pour des navettes collectives vous évitera aussi de jeter l’argent par les fenêtres.

Explorer des parcs moins fréquentés, mais tout aussi fascinants

Tous les parcs nationaux tanzaniens ne se valent pas… au niveau des tarifs ! Le Serengeti vous déleste de 70-100 € par jour quand le Ngorongoro exige 60-80 € quotidiens. Pourquoi ne pas mettre le cap sur des trésors méconnus comme Tarangire ou la région de Selous ?

L’entrée au parc Tarangire ne vous coûtera que 53 $ par adulte. Une affaire en or comparée aux poids lourds du tourisme ! Ces réserves moins connues abritent pourtant une faune époustouflante et des paysages à tomber par terre, sans le prix stratosphérique des destinations stars.

Jetez aussi un œil du côté des parcs nationaux de Ruaha et Selous. Avec des droits d’entrée modérés entre 30 et 50 € par jour, ils offrent un spectacle naturel grandiose dans un cadre préservé du tourisme de masse. Vous croiserez plus d’éléphants que de touristes — un luxe qui n’a pas de prix !